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mercredi 5 octobre 2011

Déjà?

Déjà le 5 octobre! est-ce vrai que j'ai négliger une fois de plus ce site?
comment cela se fait-il?
l'envie de vous faire partager ce voyage au jour le jour, alors quand je passe un jour, je me dis que je le rattraperais avant d'écrire une nouvelle journée, et les absences se multiplient, impossible à rattraper.

Un jour, le maître dit au guerrier de la lumière de prier chaque jour afin d'affermir son temérament. Car il ne sert à rien de faire deux prières le lendemain d'une prière oubliée, ou une prière globale pour la semaine. Ce n'est pas le nombre de prière qui compte, mais le fait de faire un acte quotidien.

Pour ma part, le guerrier que je suis suit son chemin, éclairant sa propre vie et son entourage comme il peut, avec ses connaissances et ses actions.

Je peux juste vous dire que je vais vous blinder de lectures dans les jours à venir, alors accrochez-vous.

Sinon, pour aujourd'hui, l'arc-en-ciel de la vie continue d'éclairer mon quotidien. Je suis de ceux qui avance, sûre d'eux, et cela, il n'est plus cachable que tout le monde le ressent. La leader attitude existe, et si je me la cache, alors je me cache à moi-même, m'oubliant, m'humiliant? devenant indigne de moi-même. Car mon leadership ne m'a jamais empêcher d'être à l'écoute de l'autre, de l'admirer pour son propre travail, de savoir quand il en sait plus que moi, de partager, de rigoler...
Mes idées sont si fortes et perçantes que je me met à dire les mêmes paroles que des anciens adulés.

Mon indignation n'est plus à prouver. Mais quels sont vos attentes indignés? Un nouveau système mondial? Une nouvelle démocratie? La mort de la corruption, de l'exploitation, la mise en place de technologie propre, l'apparition d'une société nouvelle, basé sur le respect de la Nature, à l'écoute de Gaïa, et non de nos petits égos, même si cela sont nécessaire pour nos propres communications personnelles. Allez, je m'adore, c'est bien le principal !!! et je continue mon combat (trouver moi un autre mot pour les adeptes de la com' non violente).

Biz every body.

So happy to have participate to CA reunion of Brin de Paille. d'avoir pu parler avec tout le monde, et avoir fait un bon bond d'un mois en arrière. Au fait, j'ai été à Florac passé une journée de recrutement pour un BP-REA, j'ai aussi passé quelques jours avec les membres de l'association ardehia. Fait le festival des SIMPLE et découvert les dessous du métier d'herboriste, tout en continuant de me retrouver.

ça c'est pour la semaine dernière.

On the road, le pouce levé

SIMPLE, mais tellement ludique

J'adore !!!

Bienvenue chez les SIMPLE

Un mandala, en passant

Instant de poésie, la vie en est remplie
Allez à bientôt les amis, je vous kiss tous, de plus ou moins prêt, suivant la confiance que j'ai en chacun de vous!**

vendredi 9 septembre 2011

Crocus - Jupilles part1

Au fin fond de la Sarthre, prêt de la forêt de ... se trouve un petit coin de paradis allant du nom de Crocus. Le projet prend forme il y a plus de 20 ans, quand Anne Duchesne, ancienne conseillère en recrutement, tombe gravement malade et se retrouve dans une maison de repos végétarienne. Elle y découvre un livre, "la révolution d'un seul brin de paille". Elle y découvre bien plus : sa propre révolution au contacte de la terre, dont elle n'arrivera plus à se passer. Pour elle, c'est une révélation, elle veut récréer du lien autour de la terre! Cette terre, plein de vie, si importante, et ignorée de plus en plus par la vie citadine, elle veut en faire un fil conducteur pour l'éducation des enfants à la Nature, pour découvrir et mettre en pratique de nouvelles façons de l'entretenir, et pour permettre à tous ceux et celles intéressés par cette voie de se rencontrer.
Pour réaliser son projet, elle décide de créer l'association l'Escampe, à l'aide d'un ami indien. La terre, il aura fallut deux années pour qu'Anne trouve la sienne. Et c'est en 1989 qu'elle se lance dans l'aventure, grâce à un héritage de famille et la revente de son appartement sur Paris : la ferme Crocus vient de naître. Quand elle arrive, c'est un désert vert, dont la distance pour aller jusqu'au ruisseau paraissée insurmontable. Quand à la maison, il y avait tout à faire.
Les premières années, les activités se résument à planter, semer, greffer tous types d'arbres (fruitiers, mais aussi des arbres pour les oiseaux, les abeilles, et même les chevreuils). Au début, avec l'aide d'amis, puis rapidement, avec des wwoofers venant du monde entier. Anne apprend les gestes sur place (les outils, semer des graines) parfois grâce aux gens de passage. Elle rencontre aussi Emilia Hazelip, suit ses cours, ses stages et en organise aussi (potager, récupération d'eau de pluie et usage d'eau usée ...).
Anne gère entièrement l'association, qui grandit de façon modeste. L'Escampe devient un bulletin francophone, qui sera publié plusieurs fois par ans. Les gens de toutes la France y parlent de ceux qu'ils font. Cela leurs permet de se rencontrer, d'aller chez les uns et les autres pour s'entraider dans l'aménagement des espaces de chacun, d'organiser des stages. Anne se met aussi en relation avec d'autres associations, comme "Eau vivante" d'Anne Rivière. C'est un véritable réseau permaculturelle qui se crée. L'ancêtre de Brin de Paille.

Au fur et à mesure des saisons et des années, le rêve prend de plus en plus forme, et la vie d'Anne et de Crocus se mettent à tourner autours de 3 activités : un verger à entretenir (qui ne donne rien durant les 15 premières années, car les arbres ont été semé et non greffé), un gîte, et l'acceuil d'enfants. En effet, en 19XX, Anne fait une demande d'agrément pour acceuillir des enfants en (grande) difficulté. Elle réaménage les granges en gîte et atteint une capacité d'acceuil de 24 enfants, plus les animateurs. Ils y découvrent les animaux (chèvres, vaches, moutons, cochons), font des ballades natures tournées autours des végétaux et des senteurs. C'est l'époque où il est encore possible de faire faire du beurres aux enfants, de leur faire goûter leur production, le lait des chèvres, et les cerises récoltées directement sur l'arbre. Temps qui ne durera qu'un temps, avant d'entrer dans l'époque de la réglementation et de l'asseptisation des esprits.
Parrallèlement, elle fait des petits jobs, trouve des CES au prêt d'associations, devient assistante maternelle.

En 1999, elle lance la construction d'une maison en paille, qui servira beaucoup pour les wwoofers. C'est aussi une bibliothèque pour l'association où aujourd'hui encore, il est possible d'y consulter de nombreux ouvrages.

En 20XX, Anne met fin à son aventure en décidant de prendre une retraite bien méritée. Elle revend sa maison principale, exemple de maison écologique (autonomie en eau, chauffe eau solaire, toilette sèche avec compostage direct, ...) et une partie du terrain, devenue un véritable verger luxoriant et fleurissant, pour s'installer dans son ancien gîte. Mais elle ne revend pas Crocus à n'importe qui, et il lui faudra 2 ans pour trouver une personne digne de confiance, faisant partie de cette nouvelle génération prête à entretenir et à continuer de faire croître ce paradis, de terre et d'idéaux.

de nombreux arbres ont été planté

les cerisiers, qui ont fait et font toujours le bonheurs des petits et des grands
aux abords du ruisseau, des arbres centenaires



vu de l'ancien gîte



mercredi 7 septembre 2011

réflexion technologique

En passant à coté d'un tramway bordant une pelouse verte, une question et réflexion me vint quand aux technologies dans leur ensemble.
Une telle technologie nécessite quantités d'énergie, qui, comme tout le monde le sait aujourd'hui, pose quantité de problème environnementaux (et donc humain) à produire
Il semblerait que des solutions (cachées part les dirigeant des lobbying énergétique) existent et j'en ferais un post très prochainement, inch'Allah;
En se basant sur le postulat que de telles technologies existent, ou puissent être trouvées, découvertes et utilisés sans aucun souci environnemental, quelles en seraient les conséquences pour l'humanité?

Couplé à l'intelligence dite artificielle, on pourrait alors se deplacer a des vitesses encore inimaginé, produire des bien matériels sans grande difficulté, se laisser piloté, produire notre nourriture sans même sans soucié
mais à quoi nous servirait tout ce temps dégagé?
L'être humain a besoin de se distraire
Sans produire sa nourriture, ne serait-il pas coupé de la nature? Ou au contraire, prendrait-il plus de temps pour l'observer? En profiterait-il pour se développer lui même sur un plan plus élevé, plus subtil, afin de communiquer avec les animaux, avec la nature?
Ou au contraire, se plongerait-il dans un monde virtuel fait de violence?

De cete réflexion reflette bien le fait que ce n' est pas la technologie qui cause un problème, mais ce que l' homme fait de lui même, de sa vie, de son intégration avec le grand UN, et de son rapport avec son prochain. 
Nous ne sommes pas tous nées égaux, et c'est tou-te-s ensembles qu'il faut apprendre à vivre
La communication bienveillante est un des moyens d'y parvenir, la méditation aussi, toutes ces choses encore loin de l'éducation conventionnelle actuelle , cette zone 00 si longtemps ignorée.
La sera-t-elle encore longtemps? Gardons espoir, le monde est en changement, si des écoles ferment, espérons de tout coeur que ce sera pour en rouvrir de meilleurs

Satorumono
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Direction Le Mans

Après un réveil tout en lenteur dans la tente,
je décide enfin de me lever et de ranger mes affaires.
Comme j'ai la flemme de prendre mon ptit déj, je me dis que je choperais du pain sur la route, et que je m'arrêterais prendre un café dans un bar, histoire d'en profiter pour sortir le pc et le téléphone.

Finalement, les choses ne se passent jamais comme on les prévoit.

Au moment de me mettre en route, je croise Jean-Yves, à qui je vais dire bonjour. Je lui parle de mon blog et il m'invite à venir lui montrer sur son pc (après avoir cru que c'était quelque chose que je transportais dans mon sac). De là, sa femme, Magalie, nous propose un café, que j'accepte avec plaisir. C'est donc tout naturellement que nous nous retrouvons en train de prendre le petit déjeuner tous ensemble dans la cuisine. La maison est très belle, maison familiale qui date du 18°siècle. Jean-Yves à fait une extension, permettant d'avoir une véranda avec une vue magnifique sur la vallée. Ils m'expliquent qu'ils ont déjà vu des chevreuils venir au pied de la véranda de la maison. Cela me fait pensé à un Canadien rencontré dans à la frontière de la Bretagne et de la Normandie, qui vivait au abords d'une belle forêt. Il me disait qu'il ne voyait pas assez d'animaux : ni blaireau, ni ours et pas assez de chevreuils. Je pensais qu'il se foutait de ma gueule! Puis non, il m'avait expliqué qu'au Canada, c'est très naturel, que finalement, on empreinte une partie de la forêt pour vivre. Quel contraste avec notre société où, en plein ville, on cherche les coins de verdure ...
Après quelques échanges et était chercher ma carte, je me rend compte que je me retrouve très prêt de la Normandie, une des premières destination de mon voyage et de l'Orne, la nation des chevaux. Une seconde boucle se boucle.

Je décide de me remettre en route. Celle-ci est prévue assez courte, mais il est déjà 10h30 passé. Il y a énormément de vent !!! et le temps est menaçant, mais tient bon. Comme moi qui avance lentement mais sûrement. La route se déroule sans souci.

Aux abords du Mans, j’aperçois un magasin nommé "Le Mutant" "Alimentation discount". Intrigué, je décide d'y faire une pause. "Le Mutant", plus d'un doit m'appeler comme ça en me voyant sur mon vélo ;)
A l'intérieur, grand magasin, avec tous les produits. Je demande à une vendeuses s'ils ont des produits bio, elle me répond que oui. Et là, j'ai trouvé de la farine à moins d'1 euro le Kg, pareil pour la plaquette de choco de 100g !!! Idem pour le lait de soja! Incroyable !!! Du choco bio moins cher que du Côte d'Or, et sans soja OGM !! :D :D :D. Je n'en prendrais que 3 plaques :)

Je me remet en route, et tombe sur un BioCoop. Ce coup là, je m'arrête pour acheter quelques céréales, et vérifier les prix des produits! J'ai vraiment assuré pour la farine et le choco!!!
A la sortie, une tite dame m'accoste, interloqué par mon vélo. On échange quelques mots, et elle est surprise que je n'ai pas mis d'antivol. Elle c'est faite volé sans panier, sans rétro et tant d'autres choses au Mans. Welcome back to Babylone ! Comme elle va dans le centre du Mans, on décide d'y aller ensemble. Cependant, elle ne prend pas trop sa place sur la route, et c'est à distance que nous roulons l'un de l'autre. Moi qui avait envie de parler, dommage ...

En arrivant au centre du Mans, la cathédrale m'accueil de toute sa majesté! C'est impressionnant. Je décide de m'arrêter sur la place et de prendre un café, prend le temps de revoir les vidéos faites à Crocus, faire des articles. Mais la vie va en être autrement. A peine mon vélo posé qu'une personne vient m'accoster. Il s'appelle Louis, homme d'âge mûre qui est attiré par mon vélo. Finalement, il m'annonce qu'il en a construit !!! Il me parle du problème du à la distribution, me parle d'amis à lui qui sont montés à 90km/H, un autre qui en a construit un avec carénage, monté à 120km/h!!! Moi je me contenterais de mon record à 69km/h, peut-être car j'affectionne particulièrement ce nombre :)

Cherchant un café où je peux recharger mon téléphone, je rentre dans le premier café et demande casch si c'est possible. Il me dit qu'ici ce n'est pas possible mais que celui du fond devrait pouvoir le faire. ça tombe bien, il m'attiré plus. Je bouge mon vélo, le pose, et avance demandé où je pourrais me poser. Et là, une personne m'accoste, et me demande si elle peut me demander d'où je viens et où je vais. Je lui répond à mon habitude "aujourd'hui ou dans sa globalité?"
Je ne sais comment, mais cette personne, allant du nom d'Hubert, se met à me parler de politique, et d'un homme qui a mis en place la sécurité sociale, une personne ni de droite, ni de gauche, qui pensait que le bien commun aller au devant du bien individuel. J'ai bien une idée, mais j'ai peur de dire une connerie; pourtant, il m'intéresse ce gars là, intéressant le bonhomme! Il continue son énigme, homme politique née en Flandres ... De Gaulle !!! Putain, pas à dire, c'était vraiment quelqu'un!


A 19h, je me remet en route, direction chez Sylvie. Arrivé sur place, elle vient m'accueillir. Elle n'est pas seule, un autre CS, Séraphin, Bourgonné, est aussi là. Lui est étudiant, elle professeur des écoles. On passe une super soirée. On parle de tout et de rien, on rigole bien, et c'est bien ça le principal! une instit', ça a toujours des histoires à raconter. Surtout quand elle fait des voyages avec des handicapés et que le gars de la sncf veut en descendre un sans se soucier de savoir si c'est le bon ou pas ... en autre.
On déguste de super muffin fait maison !! (et je passe le melon et la tarte ;) )  A la fin de la soirée, elle nous fait rêver en nous montrant le film de son voyage en Argentine. Tout le monde va se coucher, et comme une gentille insiti', Sylvie nous lit une histoire! Bon ça finit pas super bien, un loup qui finit par crever seul en ayant voulu décrocher la lune, ou plutôt en ayant confondu fromage et lune. C'est peut-être ça la morale de l'histoire, faut pas prendre la Lune pour un Fromage.
Merci pour cette bonne soirée les amis. Si tu retrouves pas des affaires, c'est moi qui les ai volé sur mon vélo ;)

See you later ...


mardi 6 septembre 2011

Lundi 5 septembre

Après avoir réunis mes affaires, fait mon sac, ranger et nettoyer la chambre dans laquelle j'avais passé quelques jours à Crocus, je me suis remis en route direction de la Ferme des Petits Minerais.
Il a fallut dire au revoir à Freda et Hanna, non sans peine, mais le coeur léger car je les revverrais à coup sûre au CA d'octobre chez Cloé, à Plufur. J'ai d'ailleurs eût la chance et l'honneur de pouvoir innaugurer le livre d'or de Jupilles, et je remercie encore Freda de son accueil malgrès mon passage à l'improviste.

Alors ça y est, je suis à nouveau sur mon vélo, et ça roule plutôt bien. Le soleil est présent, la route est toute tracée. Je traverse Jupilles, direction Le Grand Lucé; Arrivé au Grand Lucé, je fais une pause à l'office de tourisme pour récupérer une carte de la Sarthe, et, au stupédfaction, la saison est belle et bien terminée, et l'office de tourisme fermé! Il ne reste plus qu'à demander mon chemin direction Volnay, et la boulangerie aussi. Une charmante petite dame m'indique ça avec précision et simplicité. Je prend du pain, et me remet en route. Volnay, Conneré, tout est indiqué. Aux alentours de 12h, je ne suis plus loin de Conneré. Je croise un citoyen en vélo, on échange quelques mots en avançant sur la route de la vie, et je continue seul mon chemin. A Conneré je m'arrête dans un MarchéPlus pour chopper quelques légumes, à défault de n'avoir trouvé aucun maraîcher sur la route.
Je me pose au parc municipal, fait ma petite salade, et contemple le soleil. J'en profite pour appeler la famille et ramasser quelques marrons dans le but de faire une bonne crème au marron le soir venu.

Puis je reprend ma route, avec du retard sur le planning (les coups de fils ayant durée plus longtemps que prévu). A Tuffé, je demande la route direction La Bosse. A La Bosse, je décide de demander ma route, il est censé me rester un petit 5 km (je suis déjà à 60 bornes au compteurs). Je m'arrête donc au restaurant du coin, où je demande ma prochaine ville "Dehaut". "Vous voulez de l'eau?" "euh, oui, aussi, mais c'est pas ma principale question"; J'abandonne Dehaut et demande directement la route pour la Chapelle du Bois; il m'indique une route avec encore plus de 15 bornes de route, les jambes m'en tombent du torse ... Alors je décide de consulter mon gps via Androide. Je suis censé sortir de Borne, et tourné à gauche, c'est ce que j'arrive à faire, je suis les instructions, et me retrouve dans un chemin de sous-bois. Et au bout du chemin, une impasse. Damnation!!! Saloperie de GPS! Saloperie d'indication du gérant qui me rappelle que je suis loin d'être arrivé malgré mes espérances premières, mais sur ce coup, je n'ai plus le choix.

Je reprend ma route, et ce n'est pas sans peine que j'arrive à rejoindre Chapelle du Bois. Maintenant, il me faut trouver le petit bourg des Petits Minerais. GPS style, je vois comment faire. Je croise un homme, pioche à la main, au dessus de quelques pierres? Etrange. Finalement, je le recroise 10 minutes plus tard, de l'autre côté de son jardin. Je lui demande alors la route du petit minerais (je suis juste à côté) et lui demande ce qu'il faisait "Les taupes, c'est la bonne heure! **Ziuc!** J'en ai choppé 2". Que dire?? C'est bien mon grand, un peu barbare, ta pelouse sera toute belle.

Sur la route, je n'aurais cessé de voir des pommiers gorgés de fruits prêts à être ceuillits.

Arrivé aux Petits Minerais, je suis accueillit par le père de famille, Ben, qui est surpris de me voir arrivé. Je lui explique ma démarche, il ne comprend pas bien le français, je reprend mon explication en anglais. I travel in French, in bycycle, to meet people who make good alternative style life. I am here to see them, exchange with them, speack with them about that. Il me dit qu'il y a déjà 3 wwoofers, et que la maison est bien pleine. Je lui répond que ce n'est pas un problème. Il me demande si je veux passer la nuit? Je le remercie de son invitation et nous entrons prendre un thé. En entrant, l'ambiance est super calme, 2 filles sont posées à la table, livre à la main. Dans le salon, un gars qui s'occupe des 2 enfants, eux-même occupé avec un I-Pad. Je me présente, dis bonjours aux filles. La première vient de Shanghai avec son copain qui est dans le salon. 6 000 km pour venir en France. Alice elle vient d'Angleterre. Je parle avec le gars : chaque jour il doit faire une ehure de bus et 45 minutes de vélo pour aller travailler. Les enfants arrivent, l'un toujours scotcher à son I-pad (comme moi qui écrit ce post ;) ). Je propose à tous du pain et du chocolat, après 75 bornes, c'est l'heure du goûter pour moi.
Les asiatiques veulent ensuite allez voir Cannes. Je leur parle de Lille, du Mont-Saint-Michel. Personne ne connaît, alors je sors mon pc, pour leur montrer quelques photos. Tous trouvent que c'est très beau.
La batisse extérieur, la cathédrale intérieur, le jardin des prêtes, le couché de soleil avec l'eau qui monte et qui entoure le Mont.

Et là, arrive Alison, la mère de famille, qui débarque comme une furie : HOW ARE YOU??? Nicolas. HOW ARE YOU?? Nicolas, mais vu ton accueil, je ne vais pas rester longtemps!
Je lui explique ma démarche, elle pète un plomb car, pour elle, ça ne se fait pas d'arriver comme ça à l'improviste; elle est tellement hystérique, que je n'ai pas envie de parler et de rester plus longtemps, je replis mes affaires, et rejoins mon vélo. Elle ne trouve pas ça correcte de venir sans prévenir, elle est débordée; ce que je peux comprendre. Cela fait 3 ans qu'ils vivent sur ce lieu. Ils ont décidé d'atteindre l'autonomie alimentaire et de faire partager la permaculture par des wwoofing d'une durée minimum de 2 semaines. On reparle de la carte que j'avais créé, avec quelques maladresses, des réponses qu'elle m'avait faites à l'époque. Je lui réexplique l’intérêt des vidéos portraits puis des vidéos sur les lieux. Portrait de 5 minutes pour faire partager des visions de personnes, reportage sur des lieux pour montrer ce qu'il est possible de faire et de créer. Après ce cours échange, je me rend compte que j'ai mes marrons, je lui propose de les prendre, elle me dit qu'ils ne sont pas comestible, me dit que seul les châtaignes le sont, et qu'elle veut les donner à ses chevaux; elle me met le doute, mais je préfère les garder en pensant à mes hôtes de demain, pour qui je leur ferais ma crème de marrons avec le plus grand plaisir. Je laisse donc cette petite famille continuer sa route, ses créations, sa vision. Je n'aurais pas réussi à savoir comment ils gagnent leur vie économiquement parlant ... Mais j'aurais appris de cette expérience :  j'expérimente la permaculture humaine, celle qui nous pousse à vouloir créer de belles choses (un annuaire, des vidéos de personnes, de lieux), allez à la rencontre des gens, partager des visions, mais comme toujours, avec des erreurs et des maladresses. Ces maladresses qui nous retombent dessus, comme celles du jardinier qui par ses maladresses fait du mal à ses plantes dont il souhaite prendre soin et apprendre. Et aussi, je déteste les gens qui gueulent pour rien!

Vu l'heure, je décide de remonter un peu plus haut, chez ses voisins, à qui je demande l'hospitalité ou la permission de poser ma tente. Le mari accepte avec plaisir. La femme arrive, toute gentille, essaye de trouver un endroit sans vent, le mari prend sa place d'homme dominant, défensif, et dis, "c'est bon, je m'en occupe". Et effectivement, il s'occupe bien de moi. Il s'appelle Jean-Yves et m'indique un endroit douiller pour être au calme. Ils possèdent une jolie maison, avec un grand terrain, racheté il y a 10 ans. Un énorme verger, là aussi plein de pommes laisser à l'abandon. C'est d'ailleurs dans le verger que je pose ma tente, et commence la lecture d'un livre fabuleux : "Les Écovillages" De Jonathan Dawson. Les pommes sont délicieuses.
Je ne me coucherais pas tard, avec le soleil, car la journée fut longue et chargée en émotion, et les nuits précédentes furent courtes!

Demain est un autre jour, où il me restera de nombreuses choses à faire, et quelques kilomètres à parcourrir.



dimanche 4 septembre 2011

Naturellement Votre






Ce week-end fut l'occasion pour moi de revoir de nombreuses connaissances de l'association Brin de Paille, une des principales associations de permaculture qui a pour vocation de "promouvoir la permaculture et de faciliter les échanges entre ses différents acteurs".
Je suis donc parti samedi matin en compagnie de Freda, Hanna et Mildred en direction de Poitier. La route c'est agréablement passée : discussions diverses et variées, amusement, chants et rigolades furent le base de ces 2h30 de routes qui passèrent bien plus vite que ce que peut représenter cette durée relative.

Une fois arrivés à bon port, nous sommes allés, gaiement, voir le chantier d'auto-construction de la maison de Calou. Calou, formateur de perma qui avait co-organisé le CCP de Nethen que j'avais suivi avec joie et bonheur l'année passé (août 2010). C'est donc avec plaisir que je suis allé chez lui, avec un temps d'avance sur mon planning. (cependant, je n'ai pas pris de photos, et je ne ferais pas d'article sur son éco-lieu pour le moment, sauf la rapide description ci-dessous)
J'ai pu voir sa future maison, ancien hangar entièrement consolidé et isolé avec quelques 350 ballots de pailles. Le tout, recouvert d'enduits terre-paille pour un résultat envoûtant. 2 mois de chantier collectif à une quizaine de personnes en moyenne afin de pouvoir mettre toute sa petite famille au chaud pour l'hivers.
Son potager, de taille modeste, l'est tout autant. Cultures sur buttes, chemins, associations diverses... j'ai pu voir de belles tomates allant du rouge à l'orange, et manger de délicieuses fraises.

Nous avons ensuite rejoins l'éco-festival. Arrivé sur place, nous avons déballé les affaires pour tenir le stand de Brin de Paille. Et là, au plaisir, j'ai revu Pascal, son bébé dans les bras! Quel moment de joie et de bonheur, d'autant plus intense qu'il se souvenait de moi... que la vie est belle :) Après avoir récupéré chaises et tables, nous avons pu mettre sur la table quelques livres (Permaculture 1, Graines de Permaculture, Association l'Escampe, Ville en Transition, Permaculture écrit par Franck Nathié, des livres jeunesses, d'autres sur l'auto-constructions) ainsi que des affiches pour présenter l'asso, son but et ses objectifs (groupes de travail)

Le week-end c'est donc poursuivit sur le thème des retrouvailles : Cédric qui était présent à Néthen l'année passée et qui était venu aider sur le chantier de Calou après avoir passé quelques mois en Inde. Cloé !!!! que je n'avais pas revu depuis que j'avais quitté Plufur, ainsi que Steve, avec qui je n'ai pas eût beaucoup le temps de parler mais dont la présence m'a fait plaisir. Franck, cette encyclopédie vivante d'une modestie incroyable, plus frais et souriant que jamais!
Ce fut aussi l'occasion de nouvelles rencontres : Cécile, Céline, Antoine, Jean-Luc (président de l'asso Passerelle Eco), Linnéa, Judith (référente locale Bretagne) et tant d'autres au coin d'un regard, d'un sourire ou d'une danse ...
Quelques conférences, celles de Franck, sur l'agroforesterie, son domaine de prédilection, et sur la permaculture humaine. Quelques éclaircissement sur les cueilleurs-chasseurs et de leur 80 000 ans d'expériences. Franck a eût la chance d'allé faire un tour au "Potager des Fraternités Ouvrières" à Mouscron, le plus bel exemple de forêt comestible que j'ai pu voir jusqu'à présent. Il nous a passé ce petit film que je vous conseille de voir pour vous faire rêver en attendant que je vous fasse un article dessus. Il nous a parler, an autre, des strates d'une forêt comestible, selon Robert Hart (qui avait mis au point cette méthode basé sur l'observation de la Nature pour son frère en fauteuil roulant). J'ai pu ainsi me rafraîchir la mémoire sur la fonctionnement des ces écosystèmes et du principe d'aggradation, permettant à un sol nu de retrouver toute sa grandeur, en passant par le stade des couvres sols (trèfles, graminées) qui se retrouvent envahie de plantes épineuses (ronces, mûres, prûneliers) permettant aux oiseaux de venir semer le sol pour laisser place au sous-bois et grands arbres. Sans oublier les plantes grimpantes (vignes, kiwi...). Afin de reproduire des forêts comestibles, il faut avoir ce principe en tête, mais aussi celui qu'un éco-système doit trouver une synergie, et qu'il ne sert à rien de vouloir entasser trop de choses au même endroits, sinon, attention l'indigestion. Mais soyons généreux avec les oiseaux et autres insectes en leur mettant des fruits à dispositions (fruits hauts, plantes grimpantes ...) afin de les attirer pour notre plus grand plaisir visuel et auditif, mais aussi pour leur aide précieuse : ceux sont de bons mangeurs de chenilles une fois leur ventre rassasier en fruits, pris en hauteur, nous laissant ainsi nos petits fruits (groseilles, fraises ...).
La permaculture humaine (la plus importante, la zone 00), celle qui est la base de toute création. Basé sur nos besoins les plus fondamentaux, il faut être précis sur nos envies, afin de s'entourer des personnes qui nous corespondent et de ne pas se retrouver frustré. Il faut de la place pour tous les écosystème, du gazon à la forêt; mais un élément gazon n'aura pas sa place en forêt, soyons en conscient pour être sur que chaque être soit à sa place et éviter ainsi des problèmes d'ordre structurel. Il y a aussi les problèmes d'ordre inter-structurel au sein d'une communauté, et là des outils comme la Communication Non-Violente, le non-jugement, la médiation, peuvent aider à les résoudre. Il est important de ne pas s'oublier dans un groupe, le "je" prime sur le "nous", mais c'est un "nous" qui doit correspondre à mon "je".
Autant dire, de bonnes conférences, profondes et intéressantes qui correspondent à mon "je" tout en faisant partis d'un "nous".

Des spectacles, dont un des plus envoûtants. La traversé d'un homme, né en Côte d’Ivoire, et devant aller en France; spectacle tourné autour de la musique à destination des plus jeunes et aussi des adultes. Moi, son tamtam m'a mis en transe. 20 ans de pratique après un passage au Mali, à quand mon voyage en Afrique??

Ce matin, j'ai aussi eût la chance d'aller me baigner dans le lac qui était sur le lieu de l’évènement. Une eau à température ambiante, un soleil levant, une baignade matinale entièrement nu à 9h00 du matin, juste après une séance de ki-gong, me rappelant la rainbow family et les bons moments de ce mois d'août 2011.

Suite à cette baignade, c'est enchaîner l’évènement essentiel de ce week-end, le Commité d'Administration de l'association Brin de Paille, et l'élection des nouveaux membres. Ainsi, c'est officiel, je fais partie du CA. Et c'est avec plaisir et enthousiasme que je rejoins un groupe qui partage une même vision, une même envie de voir avancer les choses, de lier les gens, de promouvoir des valeurs.

J'en ai aussi profiter pour continuer de faire mes vidéos sur les acteurs de la permaculture, que je ne tarderais pas à mettre à disposition.

Que de bonheur, que de rencontres, que de découvertes et redécouvertes ...

A très bientôt tout le monde.

Satorumono ///

vendredi 2 septembre 2011

Le Chantier Médiéval de Guédelon

Le Chantier Médiéval de Guédelon – le 27 aôut 2011

En me rendant à Cosne-Cours-sur-Loire, je suis tombé sur le Chantier Médiéval de Guédelon. Ce fameux chantier où ils construisent un château médiéval à la façon d'antans. Une aubaine pour moi qui un temps, avait voulu y participer. C'est donc tout naturellement que je m'arrête au pied de ce village à la fois en construction et en pleine effervescence.

Après m'être restauré, je me dirige vers les caisses, où je suis acceuillis par une charmante jeune femme qui m'explique que c'est la construction d'un château fort à partir de zéro sur une zone boisée, et non une reconstruction comme je le pensais. Il est 15h30, j'ai encore pas mal de km à faire, donc la visite devra se faire rapidement. 9€ l'entré, pour une visite de moins de 2 heures, mais c'est plus cher qu'un ciné !!!! Je dois réfléchir, c'est pas le tout de parler et de charmer la caissière, il y a du monde qui s'accumule, et j'aimerais téléphoner à mon hôte afin de la prévenir d'une arrivée un peu retardée. Je m'éloigne, 10 minutes, le temps de ne pas trouver de réseau, et revient à la caisse. Je rediscute avec la caissière et celle-ci décide de faire un geste. Une réduc'? Elle m'offre carrément l'entré "vous me paraissez être quelqu'un de gentille". Moi? Merci!

Il n'y a pas de pont levie pour rentrer dans le village, juste un poste de garde. Heureusement, j'ai mon laisser passer. Les premiers pas se font dans une petite forêt avec des panneaux vert et rouge. Pour une fois, je décide de suivre le chemin pré-tracé afin de ne pas perdre de temps.
Après quelque mettre, une vue dégagée sur le château apparaît. La place est vide d'arbres, et pleine de monde. Des groupes s'accumulent à droite à gauche. Je me dirige vers l'un d'eux sur la gauche du château. J'y découvre un tailleur de pierre, en pleine ouvrage sous une habitation en bois. Les gens sont habillés à la façon du moyenne âge. L'immersion est totale.
Je ne perd pas de temps, et continue mon tours en me dirigeant vers deux femmes en train de charger une charette tractée par un superbe cheval de trait. Elle travail à plein temps sur le lieux, à 35 heures en CDI. Tout est créé sur place, la charette, le harnay et tout le matériel qui permettent d'atteler le cheval.

Au loin, j'apperçois d'autres êtres, assis sur un tas de cailloux en plein soleil, tapant dessus avec entrain et dextérité. Je les aborde, et leurs demande à quoi ils oeuvrent. L'un d'eux me répond qu'il est carriste; c'est à dire qu'il crée des bloqies de pierres en fonctions des demandes. Les pierers sont sorties du sol, et cela le dérange. Ça rajoute de la difficulté à son travail. C'est le résultat d'une pelleteuse qui a été utilisée pour creuser un parking, et à stocker les roches extraites en vrac.Il me montre au loin comment les pierres sont naturellement enterrées, la différence est frappante, beaucoup moin chaotique, plus harmonieux. Je ne m'attarde pas, ni sur la pelleteuse, ni sur les lunettes en plastique utilisées par les carriste; il y a toujours des compromis ç faire sur tous types de projet.
Je fais le tour du château et arrive sur l'arrière; Je revois d'autres tailleurs de pierre. Sur ce coup, ils sont bénévoles. Pas vraiment de formation pour la réalisation de l'ouvrage, mais la bonne volonté et quelques explications du référent; De nombreuses constructions naturelles encercles le château, aux abord de la forêt. Le cadre est fabuleux. Des tailleures de pierres, des menuisiers, un ateliers de fabrications de tuiles. L'argile est extraite directement du terrain, puis travailler avec de l'eau avant d'être cuite dans un four fabriqué sur place. Tout est naturel, les habitations se ressemblent et diffèrent. Du bois et de l'argile, des goutières en bois, des bardeaux (tuile en bois), enduits terre paille ... c'est merveilleux! Tout est réunis en un seul lieux. Quelques bêtes sont même sur place : âne, cochons, brebis. La laine est récupéré, éffilée, teintée et travailler par une artisite pour la création de "tableaux". A un moment, c'est un vrai lieu de vie, et non plus de simples ateliers qui sont là. Une personne fait de la vannerie, au bord d'un feu. L'ambiance village est présente, se ressent, il ne manque alors plus que le thé et le café. Un résident vient chercher quelques braises, sont feu s'est éteint, la vie au village est conviviale.
Un atelier de cordage est aussi présent, où les connaisseurs tissent le chanvre et autres végétaux à fibre pour créer les cordages qui serviront sur le chantier. L'atelier du forgerons est un des plus impressionnant, juste à coté de l'écurie, où se repose un deuxième cheval de trait.

Après avoir fait le tour de la vie du village, je me dirige enfin vers le château. Je passe un pont, qui pour le moment n'ai encore ni gardé, ni protégé par les tourelles; Seul la forme est marquée dans le sol. Je fais le tour du château. En bas : le garde manger et la cuisine. A l'étage, une grande salle de réception. La chambre du seigneur. Et une autre chambre. Chaque pierre a été fabriqué sur place, chaque morceau de bois. C'est en pleine conscience, et pourtant loin d'imaginer les 12 premières années de travaille, que je fais la visite. Une chose cependant me surprend, et me choque même : en tout, uniquement 2 chambres. Un château énorme pour 2 chambres !!!! La réalité me revient en pleine tête.

Quel est ce masochisme qui pousse à s'esclavager volontairement pour le plaisir d'un seigneur? Car à la fin de l'ouvrage, à qui reviendra ce château, si ce n'est à son investisseur initiale, qui se verra construire un château fort pour une boucher de pain, à condition que son projet soit bien pensé. Car en effet, les entrées semblent aller bon train. Et même s'il faut couvrir le salaire des 67 employés, les bénévoles eux, ne sont pas payés, et bien au contraire, participent aussi financièrement à ce projet. Alors qu'elle est ce masochisme? Une expérience humaine, la découverte d'un style de vie, le temps d'un temps; d'un ou plusieurs savoir faire, à défaut de prendre le temps de pouvoir en faire un métier? Chacun de ces êtres merveilleux, de par leur grandeur de coeur à venir participer à un tel chantier, auront poser leur pierre à l'édifice. Un édifice, qui je l'espère, lors de sa finialisation prévu dans 12 ans (en tout, 25 ans de chantier) gardera son caractère humaniste, et ne deviendra pas le lieu d'habitation d'un seigneur des temps moderne, aristocrate ayant su profiter d'un créneaux pour se faire construire un château à faible coût.

Sur ce, avec ou sans masochisme, ce serait avec plaisir que de vivre un temps sur ce lieux, et d'apporter ma pierre à cet édifice, afin de continuer de construire mon temple intérieur. La visite m'a déjà permis de continuer de découvrir de nombreux métiers oubliés et nécessaires (carriste, tuilier, tisseur) et de voir ce que l'homme est encore capable de réaliser aujourd'hui, de façon naturelle. Se pose toujours la question de la finalité, et les habitations et ateliers ne sont-ils pas suffisant? Je ne peux me résigner à penser qu'un tel ouvrage ne peut comporter que 2 chambres ...










mardi 30 août 2011







Je suis passé à l'association VALLEE d'Humbligny, dans le Cher, où j'ai pu découvrir un lieux et des êtres. Partager avec eux un repas et une nuit, et des échanges avec des gens en or (Ben, Tom, Eoule, Myriame et sa petite fille, Médhi, Lora, Gérôme ...) dans ce Village d'Activité Locale et Lieux d'Eveil Ecologique.
A l'origine du projet, 2 potes d'enfance : Gérôme et Antoine unis par des même visions, des mêmes passions, des affinités qui rapproches deux êtres : l'animation nature avec les enfants, la pédagogie, l'écologie.
Gérôme, dès son DUT gestion d'entreprise et administration, commence à s'intéresser de prêt aux alternatives économiques, car le formatage scolaire semble caché anguille sous roche. Pour lui, la base, c'est l'agriculture (bio, of course)! Se loger, se nourrir, vivre avec ses semblables, voilà la clé du bien-être pour un Etre Humain. Sur cette base, Gérôme revoie un mode sociale, économique et politique. Son grand maître : Steiner et la bio-dynamie.
Il étudie de prêt les écolieux avec comme projet de monter son propre village autonome mais non-autarcique, avec des artisants, de l'échange, de la solidarité entre les différents corps de métier.
Pour se faire, il visite 2 lieux : la vieille valette, un squatte de punck dans les Cévennes beaucoup trop Anar pour lui, et un écolieu d'Hollandais dans les Vosges, ce coup là beaucoup trop carré. Ça lui permet de trouver son équilibre.
Ses études terminés, il décide donc de se lancer dans l'aventure, au bord d'un étang qui appartient au grand-père d'Antoine. 8 mois sans eau ni électricité qui servent de premier test pour une nouvelle façon de vivre. Lieu idéllique, un éveil à la nature, à la façon de Robinson Crusaué. Mais sans électricité, tout paraît plus lent, trop lent? Et le terrain est trop petit pour lancer une activité maraîchère. Alors, ils se mettent à chercher un lieu plus grand, prêt d'une ferme. En 2006, des amis rachète la ferme de Conque-en-Bas. Gérôme et Antoine en profitent pour racheter 5ha de terrains via une SCI et l'aide d'un 3° ami : Pierre, juste à côté. L'investissement s'élève à prêt de 70 000 €. Un ami expert comptable les aide à bien définir les statuts.

L'aventure commence au coeur d'Humbligny, et la VALLEE s'installe. Au début, il n'y a rien, et tout à faire sur cette prairie vierge. Alors, apparaîssent les premières habitations "plumes" : des yourths s'érigent sur le terrain, parfaitement bien intégré à cette campagne française. Puis des caravanes pour l'acceuil de wwoofer à la bonne saison. Et la première construction en dure sort du sol rapidement: après un mois de chantier, la cuisine commune est créé, dans l'esprit de la VALLEE : des habitations contruites avec des matériaux naturels (paille, terre, bois) et locaux. Ici, on est sur la base d'une caravane booster à la terre, bois et plâtre.
Chaque habitant paie un loyé à l'association. Il n'y a pas de règles préfixées. Ceux qui ont une activité sur place, paye une location d'activité; Certains travaillent en dehors du terrain, d'autres encore n'habitent pas sur le terrain, mais viennent participer aux activités de l'association. Tous ont la passion et le respect de la terre, et ceux qui vivent sur place cultivent leur jardin en permaculture : beaucoup de test (association de plantes, composte, paillage en tout genre...), pour beaucoup de plaisir. 1000M² sont aussi gérés collectivement. Gérôme lui, a lancé son activité de maraîchage, au début au nom de l'association, aujourd'hui, au nom de sa propre entreprise. On peut aussi trouver un potier, des informaticiens, un éducateur spécialisé ... Le lieux se crée et continue de se créer, au fur et à mesure des années et des vécus divers et variés des êtres qui y passent.

Aujourd'hui, 3 générations co-habitent : des anciens , retraités en tout genre, mais toujours actifs comme Jacques, 70 ans à l'origine du journal l'écolibriste. La génération actuelle, qui gère le lieu, et la nouvelle génération, les pieds dans le bac à sable, qui rapelle pourquoi il est vital de construire ce nouveau monde dès aujourd'hui..

N'hésitez pas à passer sur ce lieux, où les habitant vous acceuille avec le sourir, où il vous sera possible de poser vos questions sur l'écologie au sens large, et de voir ce qu'il est possible de créer. Ce lieu ouvert à tous, qui permet de découvrir des métiers, des créations écologiques, ou tout simplement, une autre façon de vivre, où tout le monde à apprendre de chacun.

mardi 12 juillet 2011

Ganja

un champ de ganja ... en vrai de vrai
c'est beau, ca sent bon, ca sera utiliser pour faire de l'isolation, des dalles de fondation, de la fibre textile ... mais pas pour etre fumer
y a que les femmes qui se font allumer ;) oui traiter moi de misogine
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jeudi 7 juillet 2011

Firsme

Arrivé dans la Marnes,
et la journée n'est pas finit
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mardi 5 juillet 2011

soiree a st quentin

apres une journee tres etrange, l'impression (qui n'etait pas qu'une impression) de ne pas avancer, me voila a st quentin
et bizarement, je me tetrouve dans u' camping, le premier depuis le debut de mon voyage

finalement, c'est exactement ce qu'il me fallait, me retrouver seul avec mon individualite, tout en etant entourer de vie : centre aere, campeur de tout horizon, dont certains en velo

que du bonheur

maintenant, il ne me reste plus qu'a aller decouvrir st quentin by night, a pied ou a velo, mais toujours le coeur leger et ouvert

pasta party? :)

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le canal, c' est aussi (surtout) ça

pcb, pesticide des champs alentours, industrie en tout genre, la vie autour.du canal.ne le respecte pas

alors meme si je peux pecher du poisson en moins de.30 minutes, ce serait avant tout du poison, parole de péckeu

double fuck pour cette heritage du passé bien trop present
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canal st quentin

encore un canal amménagé uniquement pour le commerce et pas pour les vélos ni les piétons

fuck!
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mercredi 25 mai 2011

et bon appetit bien sur

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Vol par dessus Brest

Un tour en avion, fabriqué main par Serge.
Il consomme 3,5L au 100, et monte à 200 km/heure en pleine croisière.

J'ai pu faire un tour avec lui à bord en direction de l'île de Ouessant, où, arriver à Terre, nous avons sorti les vélos démontables fait main et mis dans l'avion, pour faire un tour sur la côte;

Encore un grand MERCI Serge pour ce merveilleux moment, même si le retour à Terre à été délicat.

La tête dans les nuages, volant entre Ciel et Terre, il est difficile de rattérir dans le quotidien de Babylone.